Bangladesh : une bonne santé pour les communautés villageoises

Manque de soins de santé

Le Bangladesh compte 171 millions d'habitants. La qualité et l'accès aux services de santé dans les hôpitaux publics et les centres de santé communautaires restent faibles. Ce sont surtout les personnes vivant à la campagne et dans les bidonvilles des grandes villes du Bangladesh qui n'ont pas d’accès à des soins de santé abordables. De plus, la population manque de connaissances sur une alimentation saine, les maladies et les soins ou traitements appropriés et abordables qui y sont liés. Pour les familles vivant dans la pauvreté, une maladie peut rapidement signifier une perte de revenus, les frais de santé inattendus les poussant encore plus loin dans la spirale de la pauvreté.

Ce que nous voulons atteindre

• 330 femmes sont formées comme conseillères en santé
• Les habitants de villages isolés reçoivent davantage de connaissances en matière de santé, d'hygiène et de premiers secours
• L'accès aux soins de santé pour les personnes vivant dans des régions isolées est mis en place
• 66 000 familles des districts de Dinajpur, Thakurgaon et Panchagarh bénéficient d'une amélioration de leur situation en matière de santé, de nutrition et d'hygiène
  
  
  

Ce que nous faisons

• Embaucher 22 paramédicaux - ceux-ci accompagnent et forment les conseillères en santé (les paramédicaux ont suivi une formation de 2 ans pour apprendre à diagnostiquer et à traiter les maladies et offrent des soins aux femmes enceintes et après l'accouchement).
  
• Sélectionner 330 femmes entrepreneurs et leurs micro-entreprises.
• Les former en tant que conseillères de santé dans les domaines de l'hygiène, de la nutrition, des soins médicaux et des premiers secours pour leurs villages.
• Les familles des villages bénéficient d'un accès facile aux soins de santé de base et sont orientées vers d'autres services si nécessaire.
  

22 agences de microfinance de notre partenaire local BURO, situées dans des zones reculées, sont sélectionnées pour servir de point de contact pour les soins de santé primaires. Pour ces succursales, un total de  22 paramédicaux ont été sélectionnés et recrutés. La population environnante est informée du projet dans le cadre de réunions d'information. 330 femmes, dont une grande partie sont des petites entreprises bénéficiant de microcrédits de BURO, sont sélectionnées. Les critères sont la capacité de communication et l'intérêt pour la formation de conseillère en santé. 

Lors d'une formation de cinq jours, les femmes sont formées en petits groupes par des médecins sur des thèmes tels que la santé, la nutrition, l'hygiène, les premiers secours et sur les offres des établissements médicaux locaux du district. Au cours du projet, les conseillères en santé travaillent ensuite en étroite collaboration avec les paramédicaux, reçoivent d'autres formations pratiques et sont accompagnées chaque semaine par ces derniers. Grâce à leur formation et à leur étroite collaboration avec les paramédicaux, les conseillères en santé sont en mesure d'évaluer quand un traitement médical complémentaire est approprié. Elles transmettent à la population des informations sur les services de santé ou les hôpitaux disponibles.

Les conseillères en santé diffusent leurs connaissances en matière de comportement sain, d'hygiène et de nutrition par le biais de formations au sein de leurs villages. Cela inclut des informations sur des sujets tels que la santé maternelle et infantile, la santé reproductive, la prévention des maladies, le contrôle des maladies aiguës et chroniques. Comme les conseillers en santé font partie de cette communauté, ils peuvent formuler des objectifs concrets et réalistes en matière de comportement au sein de leur communauté et les encourager. Les villageois transmettent à leur tour ces nouvelles connaissances aux membres de leur famille. Ainsi, la sensibilisation à la santé au sein de la communauté est encouragée. Les conseillers en santé sont également des interlocuteurs en cas de maladie ou d'urgence. Ainsi, les maladies, les frais de santé inattendus et les pertes de revenus qui en découlent peuvent être réduits, notamment chez les personnes en situation de pauvreté.